Reine incontestée de l'heptathlon, labelle Suédoise est aussi une athlète charismatique respectée et appréciée de tous.PAR DAVID BERTRAND
Il est des champions que le public aime voir triompher plus que d'autres. Non qu'ils soient les plus talentueux ou qu'ils dominent outrageusement. Maïs parce qu'ils transcendent le public et que leur enthousiasme fait palpiter les cœurs. Agassi et ses pleurs sur le central de Roland-Garros, Noah dans les bras de son père, Rossi et ses pitreries pour les fans… Carolina Kluft est de cette trempe. Quand elle gagne, ses pas de danse, ses sauts de joie et ses révérences ajoutent un petit quelque chose d'inoubliable à la performance : le souvenir joyeux du triomphe. Drapée dans ses couleurs nationales, un sourire éclatant illuminant son visage, Kluft irradie de bonheur et le public aime ça. C'est aussi ça le sport. Un puissant échange émotionnel entre ceux qui le pratiquent et ceux qui s'en nourrissent.
A peine 25 ans, et déjà reine
Dire que
D'abord s'amuser
Un physique de déesse, une pointe de vitesse qui n'a rien à envier aux meilleurs sprinters du monde, une endurance de marathonienne et un mental à toute épreuve… Que voulez-vous de plus ? Respectable et respectée, Carolina aime à rappeler qu'elle n'est jamais aussi bonne que quand elle s'amuse. Un plaisir affiché doublé d'un enthousiasme communicatif qui rappellent à ceux qui en douteraient encore que le sport n'est jamais qu'un jeu… Troisième meilleure performeuse de l'histoire (7001 points), elle reste loin derrière Jackie Joyenr-Kersee (7291 points).Kluft ne battra peut-être jamais ce score établi à une époque où le dopage se montrait souvent plus efficace qu'un vent favorable, aussi puissant soit-il. Mais qu'à cela ne tienne, la Suédoise vit l'instant sans frustration.
Pékin avant la retraite
Carolina Kluft est née pour gagner. Un papa footballeur professionnel et une maman sauteuse en longueur : tous les ingrédients étaient réunis pour lui donner un corps de gazelle, la rage de vaincre d'un Viking et faire d'elle une assoiffée de victoires. Une machine. Mais avec des sentiments. Pékin devrait couronner l'une des plus grandes sportives scandinaves de l'histoire et mettre un terme à sa carrière, elle qui n'aspire désormais plus qu'à une seule chose :accomplir ses rêves de femme et redevenir un être humain comme les autres.
source : mon sport
1 commentaire:
merci pour ce joli texte
puisque c'est le jour, j'en profite pour lui souhaiter un joyeux anniversaire :" happy birthday to you, Carolina" !
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