dimanche 23 décembre 2007

Un peu d'histoire



Une période charnière

Fondé en 1975 par Michel Piétri et Richard Pons, le Set Squash d’Aix-en-Provence a bâti son succès sur une politique de formation ambitieuse qui a donné en vingt ans une dizaine de joueurs à l’équipe de France. Avec ses 12 courts, ses 460 licenciés et ses 1 500 joueurs occasionnels, le club, qui entre dans une période charnière de son histoire, entend bien rester l’une des places fortes du squash en France.

Niché au cœur de la campagne aixoise, le Set Club d’Aix-en-Provence se positionne comme un grand complexe omnisports avec ses trois piscines, sa vingtaine de courts de tennis, sa salle de gym, son golf et… ses 12 courts de squash. Le club offre également aux accros de la petite raquette un environnement privilégié avec son bar, son restaurant d’hiver et son restaurant d’été très apprécié au bord de la piscine.

Fondé en 1975 par Michel Piétri, « le Set d’Aix est le 3e club de squash à voir le jour en France après Biarritz et Paris », souligne Jean-Michel Arcucci, n°4 français et responsable de l’association Squash Passion. La mayonnaise prend très vite. Le nombre de courts grimpe à 12, et le club abrite même pendant plusieurs années un central vitré qui a cédé la place à une salle de gym il y a cinq ans.

Très vite, sous l’impulsion de Richard Pons, le club met en place une politique de formation ambitieuse qui ne tarde pas à porter ses fruits. A partir de 1984, une génération de jeunes joueurs formés au club hisse le Set Aix au plus haut niveau. Pendant près de dix ans, Nicolas Arnoux, Alexandre Denis, Gilles Brunel et Franck Carlino, qui entraîne aujourd’hui Thierry Lincou, font les beaux jours du club, mais aussi de l’équipe de France.

Grégory Gaultier en chef de file

A partir de 1994, une nouvelle génération prend le relais avec Jean-Michel Arcucci, Stéphane Galifi et Laurent Elriani. Toujours soucieux de se maintenir au plus haut niveau, le club a déjà préparé l’avenir en s’attachant les services de Grégory Gaultier, actuel n°3 mondial. « Grégory est au club depuis que le pôle France a été implanté à Aix en 1999, raconte Jean-Michel Arcucci. Mais avant cela, il venait déjà l’été faire des stages avec Richard Pons. On le connait donc depuis tout petit. C’est donc tout naturellement qu’il a intégré l’équipe. »

Pour épauler son leader, le club peut toujours compter sur Jean-Michel Arcucci (n°42), fidèle au poste, et sur deux jeunes espoirs français : Thibault Gouti (n°207) et Fabien Verseille (n°134), encore un pur produit du club, Nicolas Arnoux faisant quelques piges lorsque le besoin s’en fait sentir. Le Set Aix possède également une équipe filles qui évolue au plus haut niveau avec en numéro 1 Célia Allamargot, 69e joueuse mondiale. A ses côtés, on retrouve Gabrièle Delavison (n°187), Marianne Villier et Julie Ruet.

« Les nouvelles règles qui limitent la puissance des équipes font qu’aujourd’hui trois ou quatre clubs peuvent viser le titre chez les hommes. On est dedans, au même titre que Rouen, Marseille et Bron, estime Jean-Michel Arcucci. Mais il ne faut pas se le cacher, ce sera difficile. Pour les filles, le titre me semble encore plus difficile à viser. Une participation aux play-offs me paraît être un objectif plus réaliste. »



Avec le départ programmé de Richard Pons, le club s’apprête à vivre une période charnière. Le successeur semble déjà tout désigné puisque c’est Jean-Michel Arcucci qui devrait reprendre le flambeau. Avec Yves Tastet, l’actuel n°4 français s’occupe déjà depuis le début de l’année de l’école de squash qui compte actuellement 60 élèves. « Après le départ de Samir Khan aux Etats-Unis, nous avons eu une ou deux années de trou dans la formation compétition. On repart donc sur de nouveaux enfants en essayant de restructurer l’école. Il s’agit donc d’un nouveau départ, l’objectif étant de continuer à fournir des joueurs d’élite au squash français. Nous avons d’ores et déjà quelques filles qui jouent bien et qui vont disputer leurs premiers championnats de ligue. Nous allons également continuer d’organiser nos traditionnels stages d’été où les joueurs peuvent suivre des sessions d’entraînement et participer à des matchs de haut niveau dans une ambiance sympa, tout en profitant de la piscine », conclut Jean-Michel Arcucci.

23/02/2007

source : Squash.Line @ SMASHline

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