Affichage des articles dont le libellé est Arbitrage. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Arbitrage. Afficher tous les articles

mercredi 2 janvier 2008

arbitrage @ SquashLibre

La qualité des interventions sur le site n'est pas toujours égale mais n'hésitez pas à lire Tribulations d’un arbitre français en Inde - 13/12/2007 sur le même site, j'espère que l'auteur ne m'en voudra pas d'avoir reproduit son article.

L’arbitrage en question - 1er/01/2008

On peut affirmer sans grand risque que si le squash est un sport excitant et passionnant , son arbitrage est incontestablement son talon d’Achille .

Alors que dans de nombreux sports , plus anciens dans leur ancrage en France , l’enseignement des règles est une pratique assez commune , chez nous les efforts entrepris à la fin des années 80 par Quintin Hill (arbitre international) puis ses successeurs , ont été réduits à néant en 2000 avec l’éviction de ces derniers .

(JPG)
Arbitres au Championnat de France 99
De gauche à droite : Benoit Letourneau, Yves Moineau, Nicolas Barbeau, Quin Hill, Thierry Maingot, Antony Gaudin

Il a fallu alors tout recommencer , avec des formateurs pleins de bonne volonté mais aux compétences non encore solidement établies dans le domaine du haut-niveau qui requiert à minima de s’exprimer correctement en anglais , langue officielle du squash , pour affronter à l’extérieur des frontières françaises des situations de crise suffisamment déstabilisantes pour être formatrices . Pour la petite histoire il faut savoir qu’un responsable actuel de l’arbitrage en France , à l’occasion d’un regroupement du groupe France 2012 à Lille , avait expliqué sans rire que les jeunes seraient amenés à entendre une expression anglaise « cheap stroke » (littéralement stroke bon marché , facilement obtenu) . Hélas notre savant formateur à l’anglais balbutiant avait compris « sheep stroke » autrement dit stroke de mouton , expression qui ne veut évidemment rien dire(1). Lorsqu’on sait que l’individu en question se sentait vexé du fait de la présence de Nicolas Barbeau au Championnat du Monde par équipes en décembre dernier à Chennaï en Inde où parler anglais est indispensable on se dit qu’il y a des claques qui se perdent .

(JPG)
Nicolas Barbeau, arbitre de la finale des Championnats d’Europe 1997 au Danemark

A partir de 2001 on a assisté à une explosion du nombre d’arbitres fédéraux alors que jusque là ce titre ne s’obtenait qu’après une longue initiation , l’expérience étant bien évidemment la base même de la sagesse . A l’usage il s’est avéré que ce titre était galvaudé et puisque les arbitres fédéraux sont bien souvent des formateurs , c’est toute la chaîne de transmission des savoirs qui s’en est trouvée affectée .

Rien de pire en effet que ces arbitres frais émoulus qui confondent autorité et autoritarisme et qui comptent sur le code de conduite pour se faire respecter en oubliant que l’autorité réelle d’un arbitre repose sur la confiance que les joueurs lui accordent au regard de ses décisions et de sa compréhension du jeu . Et cette confiance est hélas longue à obtenir , le cheminement d’un arbitre vers l’expérience qui lui apportera la stabilité et le respect étant parsemé d’embûches . Lorsqu’on voit les fameux arbitres référents dans les ligues pontifier sur leur savoir tout neuf on se dit qu’une bonne petite claque périodique leur ferait le plus grand bien .

Le problème dans tout ça c’est qu’une fois de plus on veut plaquer un schéma organisationnel formaté sur un sport qui n’en a pas forcément besoin . En effet quelles sont les chances (ou hélas la malchance) pour un joueur de compétition français d’être arbitré par un arbitre diplômé au cours de sa saison ? Pour des raisons statistiques évidentes ces chances sont proches de zéro car il sera arbitré par un des joueurs ayant joué le match précédent sur son terrain . Faut-il changer ce système ? Cette réalité , car c’est la réalité , peut être une source de richesse sur le plan humain et démarque incontestablement le squash d’une majorité de sports au sein desquels les joueurs sont forcément un groupe humain différent de celui des arbitres avec tous les problèmes d’incompréhension que cela peut engendrer .

Qu’un joueur soit amené à arbitrer au sein d’une compétition à laquelle il participe est une particularité du squash et introduit une problématique qu’il convient de prendre en compte et il est évident que s’obstiner à réaliser des stages de formation d’arbitres qui n’arbitreront que très rarement et qui se rendent à ces stages (payants) à reculons pour seulement mettre des associations en conformité avec les règlements sportifs est une complète perte de temps .

Au lieu de couvrir la France d’arbitres à la compétence douteuse il serait peut-être temps de se rendre compte que ce sont les connaissances des joueurs qu’il convient d’améliorer . Et pour ce faire il serait intéressant d’organiser des sessions d’apprentissage des règles dans chaque ligue ou par regroupement de ligues pour lisser le jugement des joueurs puisque ce sont de toutes façons eux qui seront amenés à arbitrer .

Qui peut contester que dans le squash l’arbitrage est l’affaire de tous ? C’est la simple réalité du terrain et toute politique qui l’ignore est vouée à l’échec . Pour autant les besoins en « arbitres diplômés » même s’ils sont faibles quantitavement existent . Ce sont ces arbitres qui devraient diffuser une interprétation claire des règles des règles . Il faudrait donc qu’ils soient compétents eux-mêmes et donc qu’on arrête de distribuer des titres de fédéraux à la pelle . Hélas la logique qui prévaut bien souvent est celle du rendement , de la liste , la quantité étant la preuve du travail fourni et cette logique est incompatible avec un projet utile et propre au squash . Le dernier avatar de cette logique consistant à ressembler aux autres sports étant d’ailleurs la formation d’arbitres jeunes dont on se demande ce qu’ils peuvent bien venir faire dans cette galère .

Sans remise en cause profonde de cette logique on continuera à empiler des noms dans des listes qui iront enrichir des archives que chaque nouveau président de la commission d’arbitrage lira avec effarement .

(1) Les "strokes de moutons" n’existent pas mais les ânes sûrement...

Read More...

samedi 21 juillet 2007

EYE PROTECTION

Rappel : port obligatoire dans les compétitions jeunes mais aussi, voir ci-dessous, dans les matchs de doubles ...

source : http://www.worldsquash.org/eyeprotection.html

PROTECTIVE EYEWEAR FOR SINGLES
Although the risk of injury in squash is low, it is recommended that protective eye guards, manufactured to an appropriate National Standard, are worn properly over the eyes at all times during play. It is the responsibility of the player to ensure that the quality of the product worn is satisfactory for the purpose.

Recommended eye guards are those that have undergone stringent testing and have been passed as suitable for squash by the National Standards Associations for Racquet Sport Eye Protection of Canada, England, Australia and the United States.

FOR DOUBLES
Although the risk of injury in Squash is very low it is required in the Rules of Squash that, in Doubles, protective eye guards manufactured to an appropriate National Safety Standard are worn properly over the eyes at all times during play. It is the responsibility of the player to ensure that the quality of the product worn is satisfactory for the purpose. National Standards for Racket Sport Eye Protection are published by the Canadian Standards Association, the United States ASTM, Standards Australia/New Zealand and British Standards Institution.

The following Eye Protectors and supporting test data have been inspected by the WSF and approved as meeting one or more of the national standards for Racket Sport Eye Protectors required by the World Squash Federation for use under the Rules of Squash.


Read More...

vendredi 8 juin 2007

Interférence minime

Interférence minime

Lorsque le « règlement de squash » à été révisé en mai 2001 et que la notion d’interférence minime a été introduite, la plupart des acteurs du squash se sont mis à croire que c’était la solution parfaite pour réduire de manière significative les demandes de « LET ».

Il faut savoir que cette nouvelle règle était simplement une tentative de la part de la sous-commission d’arbitrage de la W.S.F. pour expliquer la signification de « a fait tout l’effort possible pour atteindre et jouer la balle (12.7.2.b) ». Même avant mai 2001, les arbitres expérimentés refusaient souvent les « LET » consécutifs à un contact entre les joueurs en argumentant que celui-ci n’altérait en rien ni le déplacement, ni la qualité de la frappe qui s’en serait suivi. La décision correcte était donc « NO LET » et l’explication verbale de l’arbitre était « Vous n’avez fait aucun effort pour aller à la balle ».

En réalité, rien n’a changé. Ce concept d’interférence minime a été introduit pour deux raisons :

  1. Justifier règlementairement pourquoi ces arbitres expérimentés prenaient ces décisions.
  2. Développer une certaine uniformité de sorte que tous les arbitres (expérimentés ou non) prennent les mêmes décisions dans les mêmes circonstances.


Ce n’est pas la quantité d’interférence qui doit être minime mais bien l’effet de celle-ci qui déterminera votre décision. Un très léger contact (avec perte minime d’équilibre) au mauvais moment peut vraiment compromettre la qualité d’un coup tandis qu’un contact franc et sévère durant un lob de l’adversaire n’entachera en rien la qualité du coup qui s’en suivra à condition de faire tous les efforts nécessaires.

Un très bon exemple de cette situation est visible sur la vidéo de la rencontre entre David Palmer et Jonathan Power lors du tournoi de « Toronto 2000 ».

Une interférence minime est définie comme une gène qui n’a aucun effet sur la capacité d’un joueur de jouer la balle. Nous espérons que cette introduction d’interférence minime permettra à tout arbitre, et ce quel que soit le niveau des joueurs arbitrés, de refuser les « LET » dans de telles situations.

source : Jean-Marc Fraipont



Read More...

mardi 5 juin 2007

1, 2, 3 ou 6 ?



A Riccione, lors des derniers championnats d'Europe par équipe, notre ami Jean-Marc a participé à l'arbitrage du premier match jugé par six personnes. Le premier avril est passé mais c'était trop tentant. Par contre, ne manquez pas l'article de SquashSite, des tests ont déjà eu lieu, il est fortement question de passer à trois arbitres pour un match.

Read More...

vendredi 11 mai 2007

de la part de Jean-Marc

Ayez une bonne attitude !

Par Rod Symington, Membre du Comité d’Arbitrage de la Fédération Mondiale de Squash.

De nombreux messages email que je reçois de lecteurs du monde entier me font part de querelles intervenant sur les courts, et évidemment presque toujours au sujet des " lets " et des" strokes ". Naturellement les gens qui écrivent veulent que je leur confirme que ce qu’ils ont fait sur le court était correct (et que ce qu’ont fait leurs adversaires ne l’était pas !). Or le point commun qui ressort de toutes ces questions, c’est une méconnaissance des principes à appliquer lorsque surgit un désaccord pendant un match " amical ". Il est bien sûr inévitable que se produisent sur un court de squash des situations où chaque joueur verra une même action de façon différente : " Let, s’il vous plaît " " Il y avait ‘let’ là ! ", " non, stroke ", " non, simplement ‘let’ ". Cela ne vous rappelle rien ?

Deux choses à garder à l’esprit. D’abord, dans tout match de squash, il y a toujours des situations tangentes où la décision peut être " let " ou " stroke ". (C’est le genre de décision que les arbitres détestent devoir prendre, particulièrement lorsqu’un match arrive à son point crucial !) La décision peut basculer dans un sens ou dans l’autre, selon la perception qu’a l’observateur de l’action se déroulant sous ses yeux.

En second lieu, d’innombrables études scientifiques sur témoins ont montré à de multiples reprises qu’une même situation est perçue de manière radicalement différente selon les personnes : en fait les observateurs ne sont pas très fiables. Des rencontres de squash que j’observe depuis quarante ans et des réactions de spectateurs et arbitres auxquelles je prête une oreille attentive, il ressort une indiscutable conclusion : il n’y a pas deux personnes qui voient la même chose, et cela même sur un court de squash.

Pire : lorsque des personnes se mettent à me décrire un scénario, avec l’espoir que je vais confirmer leur point de vue, je réponds inévitablement : " Montrez-moi la vidéo ! " Il est impossible de retranscrire par la parole ce qui se passe sur un court de squash, aussi ces explications sont tout à fait inutiles. Malheureusement, la vidéo n’est pas d’un grand secours, car même avec la pièce à conviction sous les yeux, on voit tous la situation différemment.

D’innombrables réunions avec des joueurs de haut niveau et des arbitres partout dans le monde m’ont fait comprendre qu’il ne peut jamais y avoir d’accord, même sur ce que l’on voit ensemble au même moment !

Après de telles évidences, que faut-il faire lorsque se produisent des disputes sur un court de squash ? Vous êtes sûr que votre adversaire se trouvait sur la trajectoire lorsque vous avez voulu envoyer votre balle contre le mur frontal ; lui certifie qu’il était en dehors. Vous ne cédez pas, lui non plus. Cette scène se produit très souvent, et chaque fois le désaccord s’amplifie pour tourner à la véritable altercation. Le match se conclut avec du ressentiment départ et d’autre, et l’un de vous retourne à son bureau et envoie un e-mail à Rod Symington(qui n’est d’aucune aide !)

Nous sommes tous très têtus : même si nous savons (après avoir lu cette rubrique) qu’en l’absence d’arbitre, tout désaccord entre joueurs doit se régler par un " let ", nous continuons à discuter avec notre adversaire dans l’espoir de le/la faire plier et d’obtenir satisfaction. Ceci semble relever du sentiment de pouvoir et de force qu’exerce le squash sur ses pratiquants : si on ne peut pas gagner l’échange de manière directe, alors on va le gagner par la parole.

Discuter avec votre adversaire ne vous mènera absolument nulle part sur un court de squash(et peut même vous énerver au point de vous faire perdre votre qualité de jeu et perdre votre match !) Et même si vous parvenez à contraindre votre adversaire à vous donner " stroke " sur" stroke ", au bout du compte votre victoire ne sera pas acquise tout à fait honnêtement (et vous pourrez l’insérer dans votre livre de records personnels avec un astérisque !) Il faut cesser tout ça ! Jouez au squash pour le plaisir, entraînez-vous, détendez-vous. L’essentiel, c’est que vous passiez du bon temps, et non que vous gagniez à tout prix. C’est un jeu avant tout, et il sera d’autant plus plaisant si vous le pratiquez dans un bon esprit.

Ma boîte de réception électronique serait bien moins chargée si les joueurs de squash suivaient ces règles de base de la bienséance lors de leurs matches amicaux :

1. S’il y a désaccord entre vous et votre adversaire sur une situation de " let ", " stroke ", " no let ", alors il faut jouer un " let ".

2. Si votre adversaire réclame " let " et que vous pensez qu’il y avait " stroke ", demandez-lui s’il pense qu’il y avait " stroke ".

3. Si un " stroke " vous est accordé, ne l’acceptez que si vous êtes absolument sûr qu’il y a vraiment " stroke ".

4. Si vous voulez que quelqu’un change, comportez-vous comme vous voudriez qu’il soit, et non comme il est.

Ainsi se termine la leçon.

Read More...